Chers lecteurs,
Je m’appelle Louis-Joseph Papineau. Je suis né en 1786 à Montréal.
J’écris cette lettre avec l’espoir qu’un jour mes descendants découvri-
ront ce que j’ai réalisé.
M. L-J Papineau en train de faire un discours

Jacques Lamontagne
Récit univers social et les commissions scolaires des LLL
J’ai eu la chance de venir au monde dans une famille aisée. Mon père était un homme politique. Je suis marié depuis trois ans avec Julie Papineau (Julie Bruneau). Elle habite dans notre maison à Montréal.
J’ai suivi les traces de mon père. Toutefois, avant de devenir politicien, j’ai exercé la profession d’avocat. Je me suis vite lassé de cette profession. Pour avoir le sentiment de me réaliser, je sentais que je devais faire de la politique. J’ai commencé ma carrière politique comme député en 1809. Quelques années plus tard en 1815, j’ai pris la gouverne du parti Canadien.
Mon travail de politicien m’éloigne trop souvent de ma bien-aimée. Je passe une grande partie de mon temps dans la ville de Québec. C’est là que se réunit la Chambre d’assemblée. Cette Chambre est formée des représentants élus par la population. Je travaille très fort avec les autres représentants (députés), car nous avons à prendre de grandes décisions pour assurer le bien-être des Canadiens.
J’ai à cœur la lutte pour la démocratie. Pour moi le Bas-Canada est un espace géographique, économique et culturel distinct.
Il faut savoir qu’à mon époque les francophones composent 90 % de la population alors que les dirigeants sont d’origine britannique. De plus, les citoyens qui ne sont pas propriétaires d’une terre ne peuvent pas voter.
Julie Bruneau, la femme de M. L-J Papineau

Jacques Lamontagne
Récit univers social et les commissions scolaires des LLL
Enfin,un événement m’a particulièrement mis en colère. Le gouverneur Craig a empêchéla parution du journal «Le Canadien», car il n’est pas d’accord avec son contenu. Ce journal défend les intérêts du parti Canadien.* J’ai le projet de me rendre prochainement à Londres** pour défendre les intérêts de mon peuple.
Les jours à venir s’annoncent plutôt sombres. Je m’ennuie de ma famille et je travaille fort à ce que la démocratie prenne la place qui lui revient!
-LOUIS-JOSEPH PAPINEAU

* En 1826, ce parti deviendra le parti Patriote.
** En 1822, Papineau dirigera avec John Neilson, à Londres, une délégation de l'Assemblée du Bas-Canada munie d'une pétition de 60 000 signatures pour y défaire le projet d'union des deux Canadas.
Louis-Joseph Papineau |
Maison de M. Papineau à droite de la photo |
Maison M. L-J Papineau aujourd’hui à Montréal |