Louis-Joseph Papineau Le marchand Le journalier Le cultivateur La religieuse La couturière Le bucheron
Le journalier
Bonjour,

Je m ’appelle  John  O’Connor. Je  suis   un  immigrant  irlandais. Je
travaille comme journalier. J’ai quitté le pays de  mon   enfance  avec
mes  parents,  mes frères  et mes soeurs  en 1818.  J’avais alors 16
Un journalier
Un journalier
droit d'auteur Jacques Lamontagne
Récit univers social et les commissions scolaires des LLL
ans. Nous  avons quitté l’Irlande pour fuir la misère et la pauvreté. Mes parents ont dû utiliser leurs dernières économies pour prendre le bateau. En Amérique, ils espéraient trouver du travail pour nourrir la famille.

Sur le bateau, les conditions de vie étaient terribles. Plusieurs personnes étaient malades et nous n’avions pas grand-chose à se mettre sous la dent. Comme plusieurs autres, mes parents ne sont jamais arrivés à destination. Ils sont morts sur le bateau.

Je suis arrivé à Montréal au mois d’août 1821. Je me suis fait engager sur le chantier du canal Lachine. Un très grand nombre de travailleurs participent à la construction du canal. C’est un gigantesque chantier. Plusieurs sont Irlandais comme moi. Avec eux, je peux parler en anglais et échanger des souvenirs d’enfance.

Nous travaillons très fort pour un salaire de misère. De plus, nos conditions de logements sont lamentables. On s’entasse à plusieurs dans des baraques où les épidémies sont fréquentes. Les gens fortunés ont construit leur demeure près du mont Royal.

Il paraît que le canal Lachine ouvrira officiellement ses portes à la circulation maritime en 1825. Les bateaux pourront naviguer de l’océan Atlantique jusqu’aux Grands Lacs. Les riches marchands britanniques réaliseront leur rêve. Ils feront de Montréal la principale porte d’entrée vers l’intérieur du continent.



-JOHN O'CONNOR
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Canal Lachine vers 1850 Entrée du canal Lachine en 1826
images en lien avec la vie d'un journalier
droit d'auteur James Duncan
Musée McCord / M984.273
droit d'auteur Musée McCord / MP-1976.288.2
Il était une fois... 1820