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- Vous avez l’air bien pâle mademoiselle de Witt.En comparant ma situation à la sienne, je l’ai encore questionnée.
- Je suis surtout bien déprimée Marie. M’a-t-elle répondu.
- De quoi êtes-vous déprimée? Lui ai-je demandé.
- De moi! M’a-t-elle répondu.
- Pourtant, vous avez l’air heureuse. Lui ai-je dit.
- Moi, heureuse, pas vraiment!
- Mais oui mademoiselle de Witt, vous avez de bons parents, vous restez dans une belle maison, vous êtes servie comme une princesse, vous vous instruisez dans toutes les sciences. Il est difficile d’avoir plus que ce que vous avez maintenant! Lui ai-je répondu étonnée.
- Et toi Marie, es-tu heureuse? M’a-t-elle demandé avec un air interrogateur.
- Je ne vis pas avec mes parents car ils sont décédés. Je travaille ici tous les jours de 7h le matin à 7h le soir pour payer ma chambre où je ne fais que dormir.
- En sortant d’ici, je vais faire mes prières à l’église et je me couche en arrivant car je me lève très tôt. Je suis tout de même heureuse de mon sort car je fais la volonté de Dieu qui me le rendra bien un jour!
Robe bourgeoise des années 1820 | Affiche d'un journal montrant des robes provenant de Londres | Couturière, mais avec une machine qui s’est répandue dans les années 1860 |
Musée McCord / M20555.1-2. | Musée McCord / M2004X.6.1.108 |
John Henry Walker Musée McCord / M930.50.1.901 |